Judith Daphné Wilde, 28 ans


Mon identité

Je me nomme Wilde Judith et j'ai actuellement 28 ans. J'ai vu le jour dans la charmante ville de Londres, le 24 décembre. Dans la vie, je travaille en tant que chirurgien sinon je suis une réincarnation de Robin des Bois.




Ma vie

Autre fois, il y avait un petit garçon qui s’appelait Robin. Contrairement à l’histoire que l’on peut entendre, ce n’était pas un garçon pauvre qui vivait dans la foret. C’était un garçon de bonne famille et qui avait un statut envié par beaucoup de monde. Il côtoyait des gens de la haute société et ne manquait de rien. Il a grandi dans l’insouciance de son statut, son monde était merveilleux.

C’est à l’approche de sa majorité, qu’il s’est rendu compte que son monde était loin d’être beau. Quand contraire, il était sale et corrompu par la richesse et la cupidité. Ses parents lui ont présenté plusieurs jeune fille belle, gracieuse et surtout riche. Robin n’était intéressé par aucune d’entre elles sauf une qui était d’une beauté sans nom. Il est allé vers elle et les fiançailles ont rapidement été annoncées. Le mariage devait être dans les semaines à venir. Même si Robin voyait souvent la jeune fille, il ne la connaissait pas vraiment. Rapidement, il s’est rendu compte que cette fille qu’il trouvait tellement merveilleuse n’était intéressée que par le nombre de bijoux qu’elle pouvait porter et la richesse du jeune Robin.

C’est lors d’une visite au village voisin, que Robin prit conscience de cette réalité. Cette jeune femme était dégouté par ces gens qui certes étaient pauvre, mais qui avait le cœur sur la main et n’hésitais pas à offrir une simple rose ou un fruit au couple. Ils n’avaient rien et en guise d’accueil, ils leur offraient le peu qu’ils avaient. Robin était touché par le geste, alors que sa fiancée montrer ouvertement son dégoût. Il ouvrit les yeux sur la laideur de son monde. Toutefois, en gentil homme qu’il était, il ne rompit pas les fiançailles et le mariage eux lieu. C’est ce jour, que tout à basculer. Il commença à mener une double vie. L’homme ayant un statut important et le sauveur des pauvres nommé le voleur des bois. Celui qui volait aux riches pour donner aux pauvres.


Tout ça, c'était avant...maintenant je vais vous raconter mon histoire.


-Sœur Jeanne...pitié...aidez moi...

-Abby de t’inquiète pas...laisse toi aller…tout ira bien...

Je suis allongé au sol, je pleure toute les larmes de mon corps. Ces rêves qui envahissaient mes nuits depuis que j'étais enfant me poursuivaient depuis quelques temps la journée aussi. Pendant les cours, les repas. J'en avais peur, c'était tellement réel, je pensais devenir folle. Je ne veux pas être folle, je ne veux pas aller à l'asile comme Andy. Le jeune garçon qui croyais qu'on l'espionné et qui a essayé de tuer sœur Jeanne la semaine passée. Je ne veux pas, je ne suis pas folle.  Ces visions envahissaient ma tête, je voyais de l'or, des pauvres, la foret, des grand châteaux, mais pas seulement…je voyais des visions d’horreurs, de personnes mourir par la main de personne se croyant au-dessus de tout.

-Je suis là, ne t'inquiète pas Jud...

J'ai mal à la tête, je n'arrive pas à distinguer sœur Jeanne entre mes larmes. Je vis une autre femme. Je la connais, c'est cette femme qui vient si souvent à l'orphelinat. Elle n'était pas revenue depuis ce jour avec ce garçon de cette famille riche qui donnait des dons. Pourquoi elle est là ? Suis-je devenu un monstre ? Les visions continuaient d'envahir mon cerveau. Je ne comprends pas, qu'est ce qui m'arrive ? J'ai mal au bras, qu'est ce qu'on me fait ? Je me sens partir, non je ne veux pas, je ne veux pas mourir.

- Elle va se calmer, emmenons là dans sa chambre.

Je ne voyais plus rien du monde réel, je suis submerger par le noir et par ces visions. Ces visions qui me faisaient si peur, je voulais qu’elles disparaissent. Maintenant j'ai tellement peur de mourir que je m'accroche à elle, persuadé qu'elles  prouvaient que j'étais toujours en vie.

Voilà de quoi je me souviens de cette nuit, ou même plutôt de cette semaine. D'après sœur Jeanne j'ai fait une poussée de fièvre au même moment et j'ai déliré toute la semaine. Je parlais dans mon sommeil, je hurlais. Mais je ne me rappel de rien, juste ce cette soirée ou je croyais être folle et qu'on m'enferme. J'ai toujours peur de cela d'ailleurs, qu'un jour on découvrir qui je suis vraiment et que les être normaux ne comprenne pas. Sœur Jeanne me la expliquée, on ne peut leur parler de nos particularités, ils ne comprendraient pas. Déjà que certaines personnes comme moi ne se comprennent pas. Durant ma première année en tant que réincarnation...plutôt ma première année où j'étais consciente de ma réincarnation, je l'ignorai totalement. Je savais qu'elle était en moi mais je faisais comme si elle n'était pas là.

Je voyais sa comme le malheur qui s’abattait sur moi. J'étais orpheline, je n'avais rien et j'étais devenu un monstre. J'ai mis beaucoup de temps avant de voir sa comme une chance de ne pas être qu'une simple orpheline. Sœur Jeanne essaya de m'expliquer presque tous les jours la chance que j'avais, elle me racontait ses histoires sur les réincarnations. Tout cela m'interpellait et m’intéressait mais je ne voulais pas lui montrer. De temps en temps la femme qui était venue l'aider le soir de la « découverte » de ma réincarnation venait aussi me raconter ses propres histoires.

J'essayais tant bien que mal de lutter contre cette part de moi que je ne connaissais pas. Mais plus le temps passais plus c'était difficile. De plus, je me faisais du mal à me battre contre ma réincarnation. Je me sentais vide et incomplète. Mais petit à petit, j’ai fini par l’accepter et j’ai changé.

Je n’étais plus celle que j’étais avant, la jeune fille fragile et timide. J’ai pris de l’assurance et je me suis lancée dans la medecine pour laisser cette envie de justice qui me submergeait encore un peu plus chaque jour. Je travaillais dure pour être la meilleure et pouvoir intégrer un bon  l'hôpital, afin d’aider les gens au mieux. Pour beaucoup j’étais imbu de moi-même et je voulais écraser les autres, pourtant j’étais souvent dans mon coin et ne me souciait pas de ceux qui se pensait meilleur que moi ou les autres. Mon attention se portait sur ceux qui étaient brutalisé et dans le secret je commençais à les aidé en douceur, mais j’ai bien remarqué que la douceur ne suffisait pas. Et en grandissant, j’ai changé mes méthodes, qui sont peu orthodoxe parfois.

Durant plusieurs années, j'ai fait de mon mieux pour me construire une bonne réputation, un carnet d'adresses bien fourni dans le but d’aider mon prochain. A présent, je suis une grande neurochirurgien dans un des meilleurs hôpital de Londres et je fais de mon mieux pour accomplir ma mission.


Que penses-tu du surnaturel ?

En fonction de la période de ma vie, j’ai changé d’avis sur la question. Enfant, je voyais cela comme un monde fantastique comme les belles histoires que l’on me racontait à l’orphelinat. Après quand des « choses » bizarres commençait à m’arriver je croyais être une folle. Ensuite, je voyais cela comme une mauvaise chose, car j’étais différente et je voulais avoir une vie normale des parents une maison…et maintenant, je n’ai pas d’avis là-dessus. Cela fait partie de ma vie au même titre que de manger, marcher…c’est naturel le surnaturel.


Comment vis-tu la situation actuelle à Londres ?

Je ne suis pas concernée par ce qu’il se passe actuellement. Cela devrait peut-être m’inquiéter, c’est un peu le cas. Mais je sais qu’actuellement je n’ai pas les compétences pour partir à la chasse. Il faut savoir être réaliste, je suis intelligente et rusée, mais il faut plus pour se confronter à ce qui rode dans les rues de Londres. Je préfère m’occuper de mes affaires, patients et voir ce qu’il se passe de loin.


Que penses-tu de la race humaine ?

Parfois je me dis qu’ils ont de la chance de ne pas avoir conscience de ce qu’il se passe autour d’eux. Il m’arrive parfois d’envier leur vie normale : métro, boulot, dodo. A d’autre moment, je me dis qu’ils sont tellement stupides et vils que ce n’est pas nous les monstres mais eux. Je lis au plus profond d’eux même et je suis surprise de voir les vices de certains et de l’apparence qu’ils donnent face aux autres.


Ton Pouvoir :

Votre Pouvoir : L'appel du vice
Niveau 1 : Je peux ressentir les désirs et vices cachés d'une personne, mais n'arrive pas à faire la distinction entre un sentiment négatif (colère - haine) et un vice.
Niveau 2 : Je peux identifier le désir et vice caché d'une personne (exemple: savoir qu'un homme aime volé ou est violent envers ses enfants) sauf pour les possessions et les réincarnations où c'est plus flou.
Niveau 3 : Je peux créer une hallucination du désirs et vices cachés d'un individu pour le manipuler.





Qui es-tu ?

Je suis la femme du fondateur '-'



Ton avis sur le forum ?

J'ai vu la personne qui vit avec moi le faire.



Un mot sur ton personnage ?

Pamplemousse


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