Edward Mycroft Riddle, 33 ans


Mon identité

Je me nomme Edward Mycroft Riddle et j'ai actuellement 33 ans. J'ai vu le jour dans la charmante ville de Londres, le 27/09/1987. Dans la vie, je travaille en tant que détective privé sinon je suis une réincarnation (Sherlock Holmes).




Ma vie

Avant Edward Mycroft Riddle,
Edward n'a pas toujours été Sherlock Holmes. Il y a bien longtemps, cet homme était bien vivant. On le connaissait comme étant un grand détective, mais très peu de personne ne purent vraiment parler de lui. Les rares personnes le fréquentant restait très mystérieux sur sa personne ce qui a servi à alimenter le fait qu'il n'existait pas réellement et que toutes les histoires et les enquêtes qu'on lui attribuait n'était que fable. C'est Arthur Conan Doyle qui alimenta ces rumeurs et qui écrivit par la suite les aventures de notre héros. Les deux travaillaient ensemble afin de pouvoir garder l'existence d'Holmes secrète et qu'il reste un mythe à rajouter au panthéon des légendes britanniques tel Jack l'éventreur. Sherlock l'a même rencontré et ils ont travaillé ensemble à de nombreuses reprises pour venir à bout des agissements des succubes sous la direction de l'humaine possédée par Lilith. Sa légende se perpétua jusqu'à sa dernière enquête qu'il résolva d'une main de maître avant de disparaître pour toujours accompagné par son amour de toujours, Irène Adler.

Le journal intime d'Edward Mycroft Riddle,
Sherlock holmes aura été une personne excentrique, drogué et détestable pour beaucoup durant toute sa vie. Les esprits inférieurs ne pouvaient saisir son génie, le traitant souvent de fou. Sa vie n'étant dédiée qu'à un objectif depuis cette illumination dans sa tendre enfance lorsqu'il mit à jour la relation secrète entre son père et une bonne. Cela l'affecta énormément entraînant une méfiance constante envers l'ensemble de l'humanité même si cela excluait de rare personne. Après cela , il abandonna le genre humain pour se concentrer sur les mystères.

Mère, aujourd'hui je vois le monde d'un nouveau regard. Jamais je n'aurais pu pensé y faire face il y a quelques années mais les choses ont changés et ma personnalité aussi. Lorsque je regarde le ciel le soir je pense à toi lorsque tu me racontais ces contes et ces légendes que je ne pouvais concevoir mais qui m'intriguait. Eh bien aujourd'hui, j'ai appris que tout ce que je croyais fantasque et improbable était bien réel et pire encore le monde est bien plus dangereux que nous pouvions l'imaginer.
La guerre que grand père avait vécu était bien douce à côté du véritable visage du monde. Je me souviens, il y a longtemps lorsque tu me parlais de ma naissance. Malgré que nous étions dans le mois de septembre, un vent soufflait avec une telle obstination. Les branches des arbres se fracassaient contre les vitres de notre demeure et la pluie ne cessait de tomber. Malgré cela dans la salle principale, un cri retentissait c'était mon cri et ma naissance. Tu disais que mes yeux était d'un marron noisette et que mon regard rayonnait d'une joie de vivre que dirais tu si tu me voyais aujourd'hui dans un fauteuil au coin du feu avec le regard dans le vague ? Tu ne serais pas très heureuse je pense mais je m'en excuse, j'ai été obligé de m'adapter.
Malgré cela je conserve tes enseignements lorsque j'étais encore un jeune enfant. Le piano était très agréable et les symphonies que je pouvais y jouer calmait mon cœur sauf qu'aujourd'hui je n'y touche pratiquement plus. J'ai rangé le vieux clavier au placard pour le remplacer par un doux violon au son suave et agréable. Sa présence est de plus en plus forte mais je me demande si ce n'est pas ma présence en fait. Vois-tu depuis tout jeune, je me souviens de cet amour pour la musique et les expériences. Combien de fois m'as tu grondé car je me mettais en danger par mes tentatives de chimie bien naïve ou encore avec cette souris.

Tu te souviens ? Je l'avais trouvé dans la maison, morte depuis peu sûrement à cause du chat qui avait joué avec mais c'était normal pour un chat. J'avais quoi dix ans à l'époque et me voilà en direction de notre cuisine afin de voir de mes propres yeux ce que les schémas pouvaient m'expliquer dans les livres.
Attrapant un ciseau, des pics à brochette et des punaises , je commençais à ouvrir cette malheureuse souris. Avec soin et méthode, sachant qu'elle était morte mes actes ne m'affectaient guère car je ne faisais rien de méchant. J'épinglais la peau de celle-ci afin de pouvoir couper la poche englobant les organes, puis je faisais de même avec la paroi pour enfin apercevoir ses organes. Avec le bout d'un pic, je soulevais délicatement chaque organe afin de pouvoir les examiner.
C'est à ce moment que tu arrivais avec les deux petites, je me souviendrais tout les jours de ta tête puis tu appela Père afin de lui montrer ce que j'avais fait. Il ne savait pas s'il devait en rire, être fier ou encore me gronder. Il ne fit rien de tout cela, il attrapa la souris et s'en occupa avant de la mettre dans une boite puis me la confiant, il me chargea dans l'enterrer dignement dans le jardin. Je m'en souviens bien car le gardien à l'entrée me regardait avec son air méchant, il n'aimait pas les enfants et notre vision lui donnait la nausée.

Après cela, tu nous emmenas au zoo avec les deux petites où nous vîmes de nombreux animaux, tous bien vivant cette fois. Aurore eu peur de l'ours polaire alors que Celeste les trouvait mignon et voulait qu'on en ramène un à la maison. Malgré qu'elle soit jumelle et que leur patrimoine génétique fut toujours le même, elle était toujours opposé. Aurore était réservé et sérieuse alors que Celeste enchaînait les cascades et allait facilement vers les gens. C'est ce jour là que la nourrice vint pour la première fois, elle était jeune et gentille avec nous c'était bien agréable. Je dois te laisser Mère, je viens de recevoir un mail d'un client qui se serait fait dérober un bien précieux. Bisous à la prochaine fois.

Mère, qu'elle journée de dingue. Je ne sais pas si tu te souviens de ce client que je t'ai rapidement parlé dans ma dernière lettre, j'ai enfin pu lui ramener son bien. Ce n'était qu'un gros rubis monté sur une bague qu'il allait offrir à sa femme pour se faire pardonner de ses multiples aventures avec de jeunes minettes. Tu sais ce que c'est le monde ne va pas bien, tu trompes celle que tu as juré de protéger et d'aimer devant le seigneur et pour te faire pardonner tu claques de l'argent. C'est assez drôle car nous n'avons jamais vécu dans une situation précaire. Grâce au titre de père, nous avions de revenues stables et nous vivions sans grandes inquiétudes mais vous nous avez toujours appris la valeur de l'argent et c'est pour ça que voir de l'argent dépensé en veines futilités m’énerve au plus haut point.
Je ne sais pas si tu te souviens de cette sœur qui s'occupait d'un orphelinat à Londres qui était ami avec la nourrice ? Père donnait même régulièrement pour aider les jeunes enfants qui devait y vivre après le décès de leurs parents ou encore un abandon. Fidèle à votre souhait je continue de verser régulièrement à cet œuvre. Revenons à cette sœur car c'est elle qui m'a remis le rubis de la part d'une personne particulière. Lui expliquant la situation, elle a accepté de me le remettre en passant par l'intermédiaire de la sœur.
Je pense que fouiller les registres de l'orphelinat pour m'aider à trouver l'identité de cette personne, oui mère elle est jeune. D'après l'état de ses mains, elle ne doit pas dépasser les 30 ans mais je ne peux pas être plus précis. Je n'arrive pas encore à juger parfaitement l'âge des gens par ce moyen. C'est la nourrice qui a commencé à m'expliquer la relation entre l'âge et et l'état des mains. Comment s’appelait elle déjà ? Le nom faisait ancien et était proche d'un nom de dieu de l'antiquité. Minerve, non je sais c'était Minerva.

Son comportement a été assez étrange quand tu regardes, elle était toujours à me poser des énigmes ou encore à essayer de m'apprendre de nombreuses notions complexes sur le physique des gens. Elle adorait aussi m'organiser des fausses enquêtes où je devais trouver où se trouvait l'objet contenant à chaque fois des friandises comme une sorte de récompense. Elle le savait déjà à l'époque et cela je ne l'ai jamais compris. Mais c'est toujours plaisant de se souvenir de ses enquêtes où aucune tension n'existait. Si j'échouais il n'y aurait pas de mort, heureusement ça ne m'arriva pas tout les jours ce genre d'histoire.
Je me rappelle de la première fois ou j'ai trouvé Minerva et la sœur entrain de discuter dans notre salon. Vous étiez parti pour la ville afin de faire les courses pour remplir les placards. La sœur désirait parler à Père de sa donation et d'un besoin qu'avait l'orphelinat mais vous étiez sur le départ alors tu lui avais proposé d'attendre votre retour. De mon côté, j'étais dans notre bibliothèque entrain de lire un manuel de Père parlant de l'anatomie. Ayant envie de respirer un peu, j'avais emprunté les escaliers principaux pour aller faire une balade dans les bois environnant. C'est à ce moment qu'elles m'avaient demandé de venir les voir. J'étais entré dans le salon puis m'asseyant sur une chaise, je restais là à les écouter parlant de moi et d'une fille apparemment. Nous étions dans une situation similaire, cela me paraissait complètement stupide et illogique.
Comment une pauvre fille vivant dans un orphelinat pouvait avoir une situation ressemblant à la mienne. J'avais une famille qui m'aimait et nous ne vivions pas dans le besoin. Après m'avoir un peu parlé, elles me remercièrent. Prenant congé, je reprenais le chemin vers la sortie afin de faire ma petite balade.
En mettant un pied dehors, je sentis l'air frais m'ébouriffer et me vider l'esprit de toutes ces questions étranges qu'elles m'avaient posé. Je savais qu'il était bizarre de faire des rêves comme si j'avais vécu une autre vie mais l'imagination humaine n'est elle pas formidable ? Au moins les bois eux le sont, empruntant un petit chemin forestier j'essayais de demeurer le plus silencieux possible afin d'observer quelques animaux n'étant pas trop peureux. Je pus ainsi voir un petit écureuil en plein récolte de ses noix pour l'hiver à venir ou encore un chevreuil se faufilant entre les arbres pour rejoindre les siens. Satisfait de ma balade, je rentrais à la maison où vous étiez déjà rentrés.
Père était dans le salon avec la sœur et toi tu t'occupais de préparer le repas avec Minerva. Ne voulant pas vous déranger dans vos affaires, je montais voir les petites qui jouaient dans la chambre d'Aurore. Ses souvenirs sont bien lointain, ça fait quelques semaines que je n'ai pu voir les petites même si elles ne le sont plus vraiment. Je te souhaite une bonne nuit Mère, je dois aller me reposer car demain j'ai mes examens de seconde années en médecine. J'essaye de suivre aussi des cours de médecine criminelle pour me montrer digne de Père. À une prochaine fois.

Mère, j'ai eu mon année avec d'excellentes notes. Je ne suis pas major mais ce n'est pas entièrement ma faute, mon boulot de détective me prend pas mal de temps même si je ne suis pas vraiment connu. Si jamais j'avais connu la vérité sur notre monde alors les choses auraient été différentes. Ce qui m'attriste c'est qu'on aurait pu prévenir ce qui est arrivé mais cet imbécile de gardien a préféré nous mentir plutôt que de nous dire la vérité. Il pensait qu'on allait le prendre pour un fou ce qui allait être difficile vu qu'il l'était.

Je m'en souviens très bien, il était très tard. Cet abruti m'avait réveillé avec ses cris, les filles avaient été terrifié. Fallait les comprendre, tu dors paisiblement  et là tu entends des bruits résonnants dans toute la maison. Je m'étais levé en deux trois mouvements puis dévalant les escaliers, j'avais été le premier à arriver devant le gardien. Il pissait le sang, c'était horrible. Je me souviens bien qu'il se tenait l'épaule avec sa main alors qu'au bout de ce même bras qui pendant on ne pouvait voir que trois doigts, le petit doigt et l'annulaire avait été arraché par une morsure. Je ne comprenais pas comment il s'en était sorti et surtout pourquoi la chose qui lui avait fait ça ne l'avait pas tout simplement terminé avec un petit coup à la jugulaire par exemple.
Pour ma part, j'aurais préféré vu les événements qui allaient se produire. Vous arrivâmes juste après moi dans vos robes de chambres, Père portait sa longue robe bleu marine et toi la blanche avec de jolies roses dessus. Vous portiez les mêmes ce jour là. Père l'emmena dans son cabinet privé où il s'occupa d’arrêter les hémorragies et de suturer les plaies. Afin de nous rassurer, tu avais fait descendre les petites puis après avoir allumé un bon feu. Tu nous avais préparé du chocolat chaud à la casserole. Pendant qu'on buvait nos bols, tu avais été voir Père pour avoir plus d'informations. Les seules mots que je réussis à entendre furent « Loup,Attaquer,Bipède ».
Dans les alentours, l'attaque fit beaucoup de bruits mais cela se calma après des recherches dans les bois. Le gardien m'expliqua un jour alors qu'il n'était pas trop de mauvaise humeur , qu'un gigantesque loup lui était sauté dessus alors qu'il rentrait en voiture de la ville pour son jour de congé. Il l'avait attrapé en explosant la vitre du côté conducteur puis l'avait fait traverser cette même vitre. En se relevant, il avait essayé instinctivement de se protéger mais la bête en avait profité pour lui arracher une partie de la main ainsi que deux doigts. Ce qu'il avait trouvé étrange c'est qu'il pensait avoir vu le loup sur deux pattes alors qu'il n'avait aucun appui pour ses membres supérieurs.
Cela me paraissait étrange, beaucoup de monde pensait qu'il avait peut être eu à faire à une de ses créatures de légende mais il n'y croyait pas et pensait que toutes ses histoires n'étaient que des sornettes sans intérêts. Retrouvant sa mauvaise humeur habituelle, il m'avait chassé. Si j'avais su Mère. Je te promets que j'aurais tout fait pour vous protéger mais il faut m'excuser, je n'étais qu'un enfant et les légendes n'étaient pour moi que des légendes. Il se fait tard, je vais te laisser. Bonne nuit.

Mère, c'était la folie à Londres. Aujourd'hui, il y avait la sortie en avant-première de la dernière partie d'Harry Potter et les reliques de la mort. Les parents couraient partout avec leurs enfants afin de trouver des places libres dans un cinéma de la ville mais c'était très difficile. D'après ce que j'ai vu les acteurs été en dédicace toute l'après midi avec madame Rowling, l'auteur de la saga. J'ai lu les livres, c'était intéressant mais cela reste des romances pour jeunes et je préfère aujourd'hui les histoires plus adultes mais ne pense pas que c'est pour une quelconque histoire se déroulant sous les draps. C'est juste que les intrigues sont plus développées et complexes.
Lorsque j'aurais le temps, je te parlerais d'un personnage que j'ai beaucoup apprécié dans un livre. Malheureusement les dernières affaires auxquelles je dois faire face sont très compliquées. J'ai travaillé avec des personnes dans l'ombre afin de pouvoir faire avancer les affaires où je travaille. Je te raconterais tous cela une prochaine fois.

Je me souviens par contre d'une des fois où je suis allé à Londres. Il y a eu les fois où nous sommes allés visiter l'aquarium ou encore le musée. Mais cette fois j'accompagnais Minerva qui devait rendre visite à son amie la sœur de l'orphelinat. Je n'avais jamais été dans un établissement de la sorte, cela me rendait anxieux. Je ne savais pas comment réagir face aux autres enfants. Est ce que je devais être compatissant ou essayer d'être le plus naturel possible. Je demandais à Minerva son avis durant le trajet, elle me répondit que je ne devais qu'être moi même. Étant quelqu'un de gentil et d'intelligent, je n'aurais pas à rougir de ma situation face aux autres enfants. Cela atténua légèrement ma peur, mon regard se perdait dans les visages défilant à la vitesse de la voiture.
Puis j’aperçus Londres et ses bâtiments, l'orphelinat se trouvait dans l'East End, un quartier pauvre et délabré de la ville. Je voyais de nombreux mendiants sur les trottoirs. Certains se battaient pour une bouteille d'alcool ou des hommes se mettaient à plusieurs pour tabasser un pauvre gars qui passait par là. Je n'aimais pas cette ambiance, tout était bien loin du Londres que j'aimais. J'avais peur mais Minerva m'assura qu'il ne m'arriverait rien.

Elle s'arrêta devant une très vielle bâtisse qui semblait tenir par le saint esprit. C'était notre destination. Alors que je descendais de la voiture, des voyous vinrent à ma rencontre en m'interpellant. Ne sachant que faire, je tournais la tête dans toutes les directions mais quand ils virent Minerva, ils partirent sans demander leur reste. Elle ouvrit la marche en montant les marches menant à la porte ou une petite sonnette était installée. Une sœur vint ouvrir et Minerva demanda à voir la sœur supérieure. On nous emmena à travers des couloirs où je voyais des sœurs s'occupant d'enfants de toute âge. Grimpant des escaliers, nous arrivâmes au premier étage. Tout au bout du couloir se trouvait le bureau de la sœur supérieure, la même qui était venue nous voir à la maison. Elle salua Minerva et fut heureuse de me voir.
Les discussions se tournèrent d'abord autours des problèmes de l'orphelinat et Minerva promit d'en parler à Père en rentrant. Puis doucement la discussion dévia sur le sujet de ma personne, on me questionna une nouvelle fois sur mes habitudes. Je leur expliquais que j'avais des nuits agitées avec des rêves étranges comme si je vivais ou que j'avais vécu une autre vie avant d'être Edward Mycroft Riddle. C'est à ce moment, que la sœur supérieure décida de nous faire visiter un peu l'orphelinat afin se détendre le jambes après le trajet en voiture. J'eus l'impression qu'elles désiraient parler sans que je ne puisse les entendre. Traversant les couloirs, elles avançaient devant moi avec une vitesse soutenue.
Observant autour de moi, je voyais que les enfants portaient des habits abîmés et mités mais malheureusement ce n'était pas tout car des pauvres n'avaient plus un bras ou encore une jambe. Je me sentais honteux d'être ce que j'étais mais je ne pouvais rien y faire, alors que la visite se déroulait, j'aperçus une jeune fille un peu plus jeune que moi avec les cheveux mi-long qui regardait pensivement dehors. Elle tourna son regard rapidement vers moi comme si elle avait senti que je l'observais, c'est à ce moment que la sœur supérieure m'interpella, en me voyant dans la brume. Pris d'un doute, elle me demandait mon âge. Je lui répondais alors que j'avais quinze ans, puis détournant le regard j'essayais de revoir la fille mais elle avait disparu. Après encore des dizaines de minute et un rapide passage à la chapelle afin d'y effectuer une prière. La sœur nous ramena à l'entrée, en espérant nous revoir rapidement. Descendant les marches je sentis un regard sur moi, en le cherchant je scrutais les fenêtres de l'orphelinat et je revis les yeux de la jeune fille pour la dernière fois.

Le quartier s'était calmé, divaguant sur le chemin du retour je me demandais ce que pouvait avoir cette fille pour m'intriguer autant. Je ne savais pas et je ne le sais toujours pas mère. Depuis ce jour, je ne suis retourné à l'orphelinat qu'après l'accident et je ne l'ai jamais revu. Lorsque j'aborde le sujet avec la sœur supérieure, elle nie savoir de qui je parle et cela m'intrigue encore plus.

Mère,ça fait bien longtemps maintenant mais chaque année est difficile à vivre loin de Père et de toi. C'est pour cela que je t'écris tout en ne sachant que ça ne pourra jamais changer quoique ce soit. Comme d'habitude, je n'ai pas été aujourd'hui afin de pouvoir vous rendre visite mais votre accueil reste toujours glacial. Je ne te le reproche pas, je sais que tu ne peux rester que de marbre dans cette situation mais votre chaleur me manque énormément. Je ne suis pas venu seul cette année mais avec un ami pour cela j'ai du attendre que la nuit soit tombée afin qu'il puisse s'exposer sans prendre de risque. Il a depuis votre départ été très présent afin de m'aider dans la situation qui se présentait à moi. Il n'a jamais voulu l'état dans lequel il se trouve aujourd'hui mais ses amis sont toujours là pour lui.
Arthur Doyle Jr sait beaucoup de chose sur moi et sur ce que je deviens, il a été longtemps un conteur réputé mais il se doit de se reposer maintenant. Il aide toujours les réincarnations surtout celles qu'il a connu au temps de la légende d'origine comme Sherlock Holmes. Je suis allé le voir alors que la nuit tombait et nous sommes parti en voiture jusqu'à votre nouvelle demeure, les grilles d'acier nous barraient la route. Nous les passâmes entrant dans un univers différent. Là nous dirigeant vers votre place, je sentais la peine gagner mon cœur. Malheureusement rien ne pouvait me permettre de retrouver une joie de vivre durant cette période. Notre recueillement fut long, il me pose de nombreuses questions à votre sujet et je lui répondais. Il trouvait que Père faisait un travail admirable et que c'était fort regrettable qu'il est du arrêté pour des raisons aussi sinistre.

Je me souviendrais toujours de ce jour, des bruits de porte se fracassant me réveillaient en sursaut. Sortant de mon lit , j'enfilais ma robe de chambre noire  et je me dirigeais d'abord vers les chambres des filles qui pleuraient d'effroi. J'essayais de les rassurer alors que des cris résonnaient dans toute la maison. Leur disant que j'allais revenir, je leur faisais promettre de ne pas bouger de leurs chambres et qu'elles y étaient en sécurité. Je voyais des ombres se mouvoir par dessus les escaliers, descendant prudemment j'entendais tes cris de souffrance cela avait pour effet de me glacer le sang. L'ensemble de mes cheveux hérissait et une peur soudaine me prit à l'estomac.
Malgré les cris, je continuais de descendre jusqu'à arrivé dans le hall où je voyais une flaque rougeâtre couler à partir du salon. Avançant doucement j'arrivais à l'entrée de celui-ci où je pouvais apercevoir des traces de griffures sur les murs et la porte complètement arrachée et reposant au milieu du hall. Tu étais là, ton doux regard était vide, la flaque était ton sang dégoulinant de ton thorax complètement ouvert laissant à la vue de n'importe qui tes organes plus ou moins broyés. Je voyais une créature gigantesque, un loup se déplaçant sur deux pattes. Il portait des lambeaux de vêtement ressemblant à ce du gardien. C'est là que pour la première fois, j'ai reçu un flash.
J'étais dans une grande salle et je parlais à un homme que j'appelais Watson. Il semblait être docteur, se penchant sur moi il examinait un griffure importante au niveau de ma jambe droite. Je lui expliquais qu'un gigantesque loup bipède m'avait attaqué en pleine rue alors que je rentrais du commissariat. Il m'expliqua que d'après les légendes cela pouvait être un loup garou. Revenant à moi, je savais à présent ce qui c'était passé. Le gardien avait été mordu par une de ses créatures et maintenant il était des leurs.
Au bout de sa gueule, il tenait la gorge de père. Celui-ci me voyant me cria de m'enfuir mais la peur me piégeait sur place. Le loup arracha la tête de Père et son cadavres retomba sur le sol, du sang jaillit me recouvrant et rougissant mes vêtements. Se tournant vers moi, je pus récupérer l'usage de mes membres et je courrais vers la cheminée pour mettre de la distance entre la bête et moi mais celui-ci explosa notre table en bois, les couverts en argent volèrent et des copeaux de bois me lacérèrent le visage.
Me retrouvant au sol, la créature fondit sur moi afin de me dévorer mais je réussis à saisir une fourchette qui alla se loger dans l’œil gauche de la bête qui de douleur se releva brusquement laissant l’œil jaillir or de son orbite et ainsi rester au bout de la fourchette que je tenais encore. Mais celui-ci revint rapidement à la charge alors, j'attrapais le pic qui servait à remuer les bûches dans la cheminée où je voyais le bout rougeoyant par la chaleur puis le mettant entre moi et le loup. Celui-ci vint s'embrocher dessus au niveau du cœur. Tué sur le coup, la bête roula sur le côté et je pus enfin respirer.

Je ne savais quoi faire, n'ayant qu'un numéro en tête, j'appelais Minerva. J'essayais de lui expliquer ce qui se passait mais je tremblais tellement à cause de mes sanglots qu'elle n'arrivait pas à tout comprendre. Mais saisissant la nature de l’événement, elle décida de prendre des mesures. En attendant qu'elle arrive, je partis me changer puis je prenais soin des petites qui ne cessaient de me demander ce qu'il se passait. Ne voulant les brusquer, je ne leur répondais pas. Minerva arriva très rapidement avec un homme âgé se nommant Arthur Doyle Jr.
C'était ma première rencontre avec lui et j'étais encore bien jeune à l'époque. Nous devions faire mes seize ans la semaine qui suivait. Il resta et nous expliqua ce qui allait se passer. Dans le testament de Père, il y avait un accord avec Minerva qui devait s'occuper de nous en cas de votre décès. J'ai aussi reçu le titre de Père et je devenais ainsi le nouveau comte. Ce fut très dur et très rapidement, je décidais de partir vivre à Londres alors que les filles resteraient avec Minerva. Je vécus longtemps avec Arthur, il m'expliqua une fois avec Minerva qui j'étais et pourquoi j'avais ces flashs. Ce fut difficile à comprendre mais une fois que tout était clair, je pus enfin comprendre l'ensemble de mes réactions par le passé. Votre enterrement fut fait avec un petit comité puis chacun reprit son chemin. Je dois te laisser, à bientôt .

J'étais parti de chez Arthur qui ne pouvait venir m'accompagner pour cette soirée en raison d'une autre soirée mondaine. Cela ne me dérangeait pas plus que ça et il m'avait aimablement prêté une de ses somptueuses voitures. Une jaguar datant des années 90, je n'avais pas encore le droit de conduire à cet époque. Empruntant de nombreuses routes, j'esquivais les embouteillages synonyme du samedi soir  afin de me rendre dans un quartier plus calme de Londres.
Malgré la disparition de la majorité des voitures, je n'avais pas fait attention à la Mercedes noir qui me suivait depuis quelques temps. J'avais été bien distrait ce jour là. J'avais vu la Renarde masqué peut de temps avant et malgré toutes ses protections pour cacher son identité, elle ne cessait de m'intriguer comme cette fille que j'avais rencontré à l'orphelinat, il y a maintenant quelques années. Depuis je n'arrive pas à me concentrer. Voyant le bâtiment nous servant pour la situation, je descendais de la voiture après l'avoir garer. C'est en me dirigeant vers la porte d'entrée que j’aperçus enfin trois personnes en tout de noir vêtu et descendant de la dite Mercedes. Au moins , j'avais une bonne raison de toujours avoir ma canne épée sur moi. Mais je me demandais bien qui il était, un premier m'aborda en me demandant de les suivre sans faire d'histoire.
Ne voulant pas les suivre, je leur demandais pourquoi car ils n'avaient pas l'air très gentil et je n'avais pas mes balles spéciales contre les créatures surnaturelles. Ils m'expliquèrent qu'ils savaient que j'étais une réincarnation et que de nombreuses portes pouvaient s'ouvrir à moi et que si je refusais ils iraient voir la renarde afin de lui dire bonjour. Je ne sais pas pourquoi mais le sourire du mec laissant à ma vue de jolie canine ne laissant plus de doutes sur leur identité m'énerva au plus au point. Dégainant sans qu'il puisse s'y attendre, je le tranchais au niveau de la tête laissant visible le cerveau. Le pauvre gars s'effondra sur le sol, sans n'avoir rien compris par contre les deux autres n'étaient pas très jouasse. Ils commencèrent à m'attaquer en sortant des lames de sous leurs manteaux. J'arrivais à les tenir à distance mais ce n'était pas facile. Ils étaient plus rapide et un des deux arriva dans mon dos, inversant ma prise sur la garde, j'enfonçais la lame dans le corps de celui se trouvant derrière moi tout en prenant le soin de bien pivoté la lame afin d'être sur qu'il soit mort.
Le dernier repris ses assauts avec une hargne encore plus grande mais en un contre un, l'histoire n'était plus la même. J'enfonçais ma lame au niveau de son œil droit et elle traversa tout le cerveau. Bon, je savais à ce moment qu'on ne me laissera plus tranquille. D'un coup un bruit de déchirure retentit dans mon dos, le vampire s’apprêtait à me transpercer mais une personne intervint sans que je ne sache qui il était.
Nous verrons bien où cela nous mènera, le monde est des plus mouvementés. Je travaille avec des personnes des plus étonnantes et le monde me réserve encore de nombreuses surprises. Depuis que je suis devenu célèbre et que mon nom apparaît régulièrement à la une, les créatures démoniaques me poursuivent de plus en plus. Je peux compter sur les anges, mais je n'ai pas un total confiance en eux. Je préfère me fier à mes semblables même si une personne agis dans l'ombre pour me piéger. Je te promets d'être prudent, mais cette adversaire risque d'être le plus important que j'ai rencontré jusqu'à aujourd'hui.   Je te laisse Mère à une prochaine fois.


Que penses-tu du surnaturel ?

J'ai un avis assez mitigé du surnaturel. Il faut me comprendre. Lorsque votre famille se fait massacrer par un loup-garou, par la suite, il est difficile d'apprécier leur compagnie. Par contre les anéantir est quelque chose de très agréable. En passant cet accident, il faut aussi prendre en compte ma nature méfiante envers tout le monde. Je suis déjà méfiant d'un humain classique alors que pensez-vous que je pense d'ange qui peut me réduire en poussière s'il le désire. Malgré cela, j'entretiens une bonne relation avec Michel, mais c'est bien une exception.


Comment vis-tu la situation actuelle à Londres ?

L'ambiance à Londres est des plus inquiétantes, il faut dire qu'entre les disparitions à foison où les morts qu'on retrouve éventrer ou décapité, on est servi. Après, je sais bien que les éventrés sont des succubes et que Jack ne fait que son travail, mais pour les humains lambdas, c'est une réelle crise d'angoisse. Si jamais vous pouviez voir les tabloïds. Cela n'arrête pas de parler du retour de Jack The Ripper. On passe même à côté des décapitations et pourtant celles-ci sont bien plus inquiétantes. Pour ma part, je le vis pas trop mal, mais si jamais cela pouvait se calmer, j'en sais que plus heureux.


Que penses-tu de la race humaine ?

Au premier abord, je dirai pas grand chose. Il faut voir comment ils se comportent. Ils sont égoïstes, malsains, mais bon lorsqu'on fait la connaissance des démons, ils deviennent tout de suite plus excusable même si certains réussissent à rivaliser avec les créatures démoniaques. Je peux m'en rendre facilement compte lorsque je dois faire face à des enquêtes où tout me pousse à croire à une créature surnaturelle et au final, ce n'est qu'un humain avec un gros problème psychologique.


Ton Pouvoir :

Votre Pouvoir : Laplace, la loi des probabilités
Niveau 1 : Edward peut voir l'ensemble de ce qui l'entoure à la moindre poussière dans un rayon de 42m.
Niveau 2 : Edward peut prévoir les actions l'entourant 3 secondes à l'avance et cela dans un rayon de 42m.
Niveau 3 : Edward peut entrevoir ce qu'il s'est passé dans un lieu où des actions fortes se sont déroulées.





Qui es-tu ?

Je suis Angel Ezekiel le fondateur du forum. J'ai 28 ans et je fais du rp depuis près de 14 ans. Je suis un très grand fan de tout ce qui est surnaturel et spécialement des œuvres de Tolkien,Rowling,Moorcook,Lovecraft,etc



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Un mot sur ton personnage ?

Edward est un personnage très sombre et cynique. Il est constamment renfermé sur lui-même n'ayant que très peu d'ami. Par contre ses ennemis se comptent par dizaine. Son génie dans les enquêtes lui a valu de nombreux ennuis, mais aujourd'hui il est reconnu par beaucoup, même si son excentricité n'est pas étrangère à cela.


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